GARE D'ABKHAZIE

La République d'Abkhazie, aujourd'hui peu connue par la population mondiale, regorge d'histoire et de mystères.
Situé entre le Caucase et la mer Noire, ce territoire de 8 600 km² compte 245 000 habitants à ce jour.
Imaginez un espace montagneux, aux paysages idylliques que Mère Nature lui a offerts.
Imaginez une destination balnéaire autrefois prisée par le tourisme caucasien.
Imaginez une terre, devenue principauté autonome rattachée à la Géorgie et gouvernée par le régime de l'Union soviétique.
Qui se battra corps et âme pour obtenir son indépendance.
Tout d'abord, il faut savoir qu’avant l'époque soviétique, la majorité de la population d'Abkhazie parlait abkhaze. Malheureusement, l'époque stalinienne priva l'ancienne principauté de ses cultures jusqu'à l'interdiction de l'utilisation d'une des langues caucasiennes la plus ancienne du monde. Le Géorgien et le Russe deviendront alors les langues principales dans toute la Géorgie, y compris en Abkhazie.
A la mort de Staline en 1953, l'Abkhazie reprend des droits, des écoles abkhazes refont surface, la langue est de nouveau étudiée et la culture du peuple se fait de nouveau connaître, ce qui redonne espoir et avenir aux patriotes du nouvel air.
Un désaccord entre la Géorgie et l'Abkhazie se fait ressentir depuis le début du XXe siècle. Béria, secrétaire du parti communiste géorgien, encourage de nombreux Géorgiens et Russes à immigrer en Abkhazie entre 1932 et 1978. Cet appel tourmente le peuple abkhaze qui décide de protester contre la Géorgie en lançant de nombreuses manifestations.
En 1989, un énorme conflit, décisif remettant en cause l’entente du pays, se produit lorsque la Géorgie décide de rattacher l'université Abkhaze de Sukumi à l'université de Tbilissi, capitale de la Géorgie. Cette décision alerte les Abkhazes qui sentent perdre leur intérêt au sein du pays.
L’histoire moderne de l'Abkhazie commence à la chute de l'URSS. Le territoire évoque sa volonté d'obtenir son indépendance mais la Géorgie ne lui autorise qu'une autonomie partielle, ce qui engendre un conflit de taille allant jusqu'à ce que l'on appelle aujourd'hui "La guerre d'Abkhazie". Une guerre armée éclate en août 1992, opposant les séparatistes abkhazes et l'armée fédérale russe qui se montrent d'un grand soutien auprès du territoire pour des raisons géopolitiques, contre l'armée géorgienne. Près de 20 000 Géorgiens et 3 000 Abkhazes y laisseront leur vie dans la torture et la dignité, tandis que les rescapés resteront traumatisés par le futur incertain de leur principauté autonome à laquelle ils tiennent tant.
L'Abkhazie, rebelle, décide alors de s'autoproclamer indépendante par référendum le 3 octobre 1999.
En 2008, le président géorgien Mikheil Saakachvili lance une offensive militaire contre l'Ossétie du sud, principauté autonome dont l’histoire politique est similaire à l'Abkhazie. Cette offensive attire l'attention internationale, notamment celle de la Russie, qui par les armes, réplique contre la Géorgie par l'Ossétie du sud et l'Abkhazie. Pour les Abkhazes, c'est le moment de terminer leur indépendance car à cette époque, une partie est encore occupée par les Géorgiens. Cette guerre peut être qualifiée de guerre "éclair", car elle ne durera que 5 jours avant "un cessez- le-feu" signé sous l'égide de l'Union européenne.
Néanmoins, la Géorgie se rapproche dangereusement de l'Europe, ce qui alerte la Russie qui est l'un des pays membres permanents de l'Organisation des Nations Unies, se sentant menacée par l'extension de l'OTAN. Elle reconnaît alors l'indépendance de l'Abkhazie le 25 août 2008. Il faut savoir que pour être reconnu en tant que pays à l'échelle planétaire, il faut être approuvé par les 5 pays décisionnaires de l'Organisation des Nations Unies. Aujourd'hui, la République d'Abkhazie n'est reconnue que par 5 pays au monde: La Russie, le Nauru, le Nicaragua, le Venezuela et la Syrie.
Cette seconde guerre engendrera donc d'une migration de près de 250 000 Géorgiens en dehors du territoire abkhaze et la Russie promettra à l’Abkhazie de protéger son territoire.
29 ans plus tard, la république d'Abkhazie et la Géorgie n'ont toujours pas d'accord de non-agression et vivent dans la méfiance quotidienne par crainte de se voir priver à nouveau de leurs droits patrimoniaux.
Une seule route légale permet de traverser le fleuve de Ingouri par un pont de 870 m reliant la Géorgie à l'Abkhazie. Le poste de garde côté Abkhaze gardé par des militaires russes depuis le conflit de 2008, contrôle minutieusement les déplacements d'une rive à l'autre.
A ce jour, la plupart des habitants ont connu la guerre et beaucoup d'entre eux seraient prêts à se battre de nouveau pour leur patrie. Pour les quelques Géorgiens restant du côté de l'Abkhazie, ils se disent persécutés voire même intimidés par la République actuelle et ses patriotes. Ils ont l'interdiction de parler Géorgien mais n'ont qu'un seul et même rêve : une réconciliation, qui, vous l'aurez compris, n'est pas du tout partagée par les Abkhazes. En effet, ceux-ci sont très traditionnalistes à tel point que leur culture est inculquée dès leur plus jeune âge dans l'espoir qu'un jour, celle-ci soit reconnue internationalement.
Même si elle est dépendante économiquement de la Russie à plus de 60%, la République d'Abkhazie, territoire viticole, vit principalement de ses cultures. La Russie intervient dans les aides sociales et dans le développement touristique qui depuis 2014 connaît un essor considérable grâce aux jeux Olympiques organisés à Sotchi en Russie à la frontière abkhaze. Cette frontière anciennement balnéaire est très riche en patrimoine culturel, en paysages et comporte de nombreux hôtels qui à l'époque étaient prisés par les Caucasiens. Il s'est donc avéré possible pour les Abkhazes de saisir cette chance de croissance économique.
De nombreux investisseurs russes profitent alors de cet essor pour investir dans le nord du territoire. Les Russes reconnaissent désormais l'Abkhazie comme une destination touristique idéale et représentent 97% des visiteurs ayant tendance à considérer le territoire comme un des leurs. Le peuple abkhaze reste tout de même fier de l'évolution de sa terre mais espère pouvoir toucher dans les années à venir, des populations plus internationales afin de faire reconnaitre ses droits, sa culture mais aussi son territoire en tant que pays officiel de l'ONU.
Le nord de l'Abkhazie reste à ce jour économiquement plus développé que le sud; ce qui crée un écart tout de même important entre ces deux parties. Cet économie ne pourra se voir grandissantes que si le tourisme ne continu de s'accroitre à l'international.
Situé entre le Caucase et la mer Noire, ce territoire de 8 600 km² compte 245 000 habitants à ce jour.
Imaginez un espace montagneux, aux paysages idylliques que Mère Nature lui a offerts.
Imaginez une destination balnéaire autrefois prisée par le tourisme caucasien.
Imaginez une terre, devenue principauté autonome rattachée à la Géorgie et gouvernée par le régime de l'Union soviétique.
Qui se battra corps et âme pour obtenir son indépendance.
Tout d'abord, il faut savoir qu’avant l'époque soviétique, la majorité de la population d'Abkhazie parlait abkhaze. Malheureusement, l'époque stalinienne priva l'ancienne principauté de ses cultures jusqu'à l'interdiction de l'utilisation d'une des langues caucasiennes la plus ancienne du monde. Le Géorgien et le Russe deviendront alors les langues principales dans toute la Géorgie, y compris en Abkhazie.
A la mort de Staline en 1953, l'Abkhazie reprend des droits, des écoles abkhazes refont surface, la langue est de nouveau étudiée et la culture du peuple se fait de nouveau connaître, ce qui redonne espoir et avenir aux patriotes du nouvel air.
Un désaccord entre la Géorgie et l'Abkhazie se fait ressentir depuis le début du XXe siècle. Béria, secrétaire du parti communiste géorgien, encourage de nombreux Géorgiens et Russes à immigrer en Abkhazie entre 1932 et 1978. Cet appel tourmente le peuple abkhaze qui décide de protester contre la Géorgie en lançant de nombreuses manifestations.
En 1989, un énorme conflit, décisif remettant en cause l’entente du pays, se produit lorsque la Géorgie décide de rattacher l'université Abkhaze de Sukumi à l'université de Tbilissi, capitale de la Géorgie. Cette décision alerte les Abkhazes qui sentent perdre leur intérêt au sein du pays.
L’histoire moderne de l'Abkhazie commence à la chute de l'URSS. Le territoire évoque sa volonté d'obtenir son indépendance mais la Géorgie ne lui autorise qu'une autonomie partielle, ce qui engendre un conflit de taille allant jusqu'à ce que l'on appelle aujourd'hui "La guerre d'Abkhazie". Une guerre armée éclate en août 1992, opposant les séparatistes abkhazes et l'armée fédérale russe qui se montrent d'un grand soutien auprès du territoire pour des raisons géopolitiques, contre l'armée géorgienne. Près de 20 000 Géorgiens et 3 000 Abkhazes y laisseront leur vie dans la torture et la dignité, tandis que les rescapés resteront traumatisés par le futur incertain de leur principauté autonome à laquelle ils tiennent tant.
L'Abkhazie, rebelle, décide alors de s'autoproclamer indépendante par référendum le 3 octobre 1999.
En 2008, le président géorgien Mikheil Saakachvili lance une offensive militaire contre l'Ossétie du sud, principauté autonome dont l’histoire politique est similaire à l'Abkhazie. Cette offensive attire l'attention internationale, notamment celle de la Russie, qui par les armes, réplique contre la Géorgie par l'Ossétie du sud et l'Abkhazie. Pour les Abkhazes, c'est le moment de terminer leur indépendance car à cette époque, une partie est encore occupée par les Géorgiens. Cette guerre peut être qualifiée de guerre "éclair", car elle ne durera que 5 jours avant "un cessez- le-feu" signé sous l'égide de l'Union européenne.
Néanmoins, la Géorgie se rapproche dangereusement de l'Europe, ce qui alerte la Russie qui est l'un des pays membres permanents de l'Organisation des Nations Unies, se sentant menacée par l'extension de l'OTAN. Elle reconnaît alors l'indépendance de l'Abkhazie le 25 août 2008. Il faut savoir que pour être reconnu en tant que pays à l'échelle planétaire, il faut être approuvé par les 5 pays décisionnaires de l'Organisation des Nations Unies. Aujourd'hui, la République d'Abkhazie n'est reconnue que par 5 pays au monde: La Russie, le Nauru, le Nicaragua, le Venezuela et la Syrie.
Cette seconde guerre engendrera donc d'une migration de près de 250 000 Géorgiens en dehors du territoire abkhaze et la Russie promettra à l’Abkhazie de protéger son territoire.
29 ans plus tard, la république d'Abkhazie et la Géorgie n'ont toujours pas d'accord de non-agression et vivent dans la méfiance quotidienne par crainte de se voir priver à nouveau de leurs droits patrimoniaux.
Une seule route légale permet de traverser le fleuve de Ingouri par un pont de 870 m reliant la Géorgie à l'Abkhazie. Le poste de garde côté Abkhaze gardé par des militaires russes depuis le conflit de 2008, contrôle minutieusement les déplacements d'une rive à l'autre.
A ce jour, la plupart des habitants ont connu la guerre et beaucoup d'entre eux seraient prêts à se battre de nouveau pour leur patrie. Pour les quelques Géorgiens restant du côté de l'Abkhazie, ils se disent persécutés voire même intimidés par la République actuelle et ses patriotes. Ils ont l'interdiction de parler Géorgien mais n'ont qu'un seul et même rêve : une réconciliation, qui, vous l'aurez compris, n'est pas du tout partagée par les Abkhazes. En effet, ceux-ci sont très traditionnalistes à tel point que leur culture est inculquée dès leur plus jeune âge dans l'espoir qu'un jour, celle-ci soit reconnue internationalement.
Même si elle est dépendante économiquement de la Russie à plus de 60%, la République d'Abkhazie, territoire viticole, vit principalement de ses cultures. La Russie intervient dans les aides sociales et dans le développement touristique qui depuis 2014 connaît un essor considérable grâce aux jeux Olympiques organisés à Sotchi en Russie à la frontière abkhaze. Cette frontière anciennement balnéaire est très riche en patrimoine culturel, en paysages et comporte de nombreux hôtels qui à l'époque étaient prisés par les Caucasiens. Il s'est donc avéré possible pour les Abkhazes de saisir cette chance de croissance économique.
De nombreux investisseurs russes profitent alors de cet essor pour investir dans le nord du territoire. Les Russes reconnaissent désormais l'Abkhazie comme une destination touristique idéale et représentent 97% des visiteurs ayant tendance à considérer le territoire comme un des leurs. Le peuple abkhaze reste tout de même fier de l'évolution de sa terre mais espère pouvoir toucher dans les années à venir, des populations plus internationales afin de faire reconnaitre ses droits, sa culture mais aussi son territoire en tant que pays officiel de l'ONU.
Le nord de l'Abkhazie reste à ce jour économiquement plus développé que le sud; ce qui crée un écart tout de même important entre ces deux parties. Cet économie ne pourra se voir grandissantes que si le tourisme ne continu de s'accroitre à l'international.
Cette partie illustre les magnifiques gares d'Abkhazie à l'architecture quelque peu atypique, aux influences de plusieurs pays résultant de son passé historique riche en bouleversements géopolitiques. Effectivement, l'Abkhazie a appartenu à plusieurs empires tel que l'Empire grec, byzantin, géorgien, ottoman et russe, diversifiant ainsi l'influence architecturale de son patrimoine culturel.
Les gares ont ceci en commun qu'elles ont toutes été construites entre les années 40 et les années 60, lorsque le style architectural prédominant en URSS était le classicisme socialiste, ou plus communément le style Empire stalinien. Les gares d'Abkhazie ont été un point cruellement stratégique durant la guerre d'Abkhazie, celles-ci se sont vues bombardées à plusieurs reprises. A cette époque, de nombreux monuments culturels et historiques importants se sont métamorphosés en ruines couvertes de poussières où la végétation vient à finir par reprendre ses droits. Le chemin de fer abkhaze traverse le territoire sur 221 km le long de la mer Noire sur une ligne à voie unique. Avant 1992, elle reliait le chemin de fer de la Russie du Caucase du Nord aux chemins de fer géorgiens. Cette connexion fut sectionnée à la suite de la guerre afin d'empêcher les liaisons entre la Géorgie et la Russie par l'Abkhazie. Le 14 Août 1992, les Abkhazes ont volontairement détruit le pont ferroviaire survolant l'Igouri et reliant la Géorgie à l'Abkhazie lorsque l'armée géorgienne a tenté d'envahir le territoire par celui-ci. Le reste de la ligne a également été impacté mais se voit doucement rétabli à la circulation à la fin de la guerre. Actuellement, il n'y a pas de communication de banlieue en Abkhazie, les trains longue distance passent la gare sans s'arrêter. Etant donné que le nombre de touristes russes a considérablement augmenté dans les années 2000, la Psou-Soukhoumi section se voit principalement réparée par la Russie en 2004, laissant naître dans la capitale, le train Moscou-Soukhoumi. En 2002, le S ochi-Soukhoumi fait sa première course depuis la guerre, conduisant à des protestations géorgiennes. Le 15 mai 2009, soit un an après la reconnaissance de l'Abkhazie auprès de la Russie, le président abkhaze, Sergueï Bagapch, annonce le transfert à la Russie des droits de gestion du chemin de fer ; une décision provoquant des tensions sur le territoire, d'un peuple imaginant une indépendance totale. Désormais, le chemin de fer est entièrement géré et partiellement détenu par les Russes pour un contrat de dix ans. |
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Gare de Gagrypsh
Construite en 1941, la gare commença difficilement son service, se voyant bombardée par l'aviation allemande "Luftwaffe" durant la Seconde Guerre mondiale.
Elle finira par être fonctionnelle en 1943, portant le nom de la gare de "Gagra", renommée en 1990 sous le nom de gare de "Gagrypsh", nom du quartier de la ville de Gagra dans lequel elle se trouve.
Elle finira par être fonctionnelle en 1943, portant le nom de la gare de "Gagra", renommée en 1990 sous le nom de gare de "Gagrypsh", nom du quartier de la ville de Gagra dans lequel elle se trouve.
Gare principale de Gagra
Construite en 1943, la gare principale de Gagra qui à son époque glorieuse fut populaire et utilisée par le tourisme des stations balnéaires à proximité, se voit gravement endommagée par les bombardements de la guerre d'Abkhazie.
On parle néanmoins d'un projet de réhabilitation en 2016, qui à ce jour n'a toujours pas obtenu les fonds nécessaires à sa réalisation.
On parle néanmoins d'un projet de réhabilitation en 2016, qui à ce jour n'a toujours pas obtenu les fonds nécessaires à sa réalisation.
Gare de Bzyb

Se trouvant à l'embouchure de la rivière "Bzyb" d'où elle tient son nom, cette gare à l'architecture néo-classique stalinienne ne prend plus de trains de voyageurs depuis 1990.
Gare de Goudaouta
Construite en 1944 et à l'état d'abandon depuis près de 30 ans, la gare Gudauta au style architectural néo-classique stalinien, reste un patrimoine très important auprès des habitants de la ville de Goudaouta qui récoltent des fonds pour sa réhabilitation et s'efforcent de la maintenir en bon état.
Gare de Psirtskha
Au sol, un heptagramme symboliquement utilisé dans le dans le développement spirituel et matériel évoque le chemin vers l'harmonie et la perfection.
Imaginez la période glorieuse d'une destination balnéaire prisée accueillant de nombreux touristes qui empruntent le train de banlieue de la gare de Psirtskha après s'être procurés un ticket dans les bâtiments de l'ancienne billetterie figurant sur ces images.
A sa construction en 1944, la gare portait le nom de Dasha mais la population abkhaze choisira en 1967 le nom de Psirtskha représentant le nom de la rivière afin de marquer le renouveau d'un territoire chargé d'histoire.
On observe une influence architecturale inspirée de l'architecture mongole sur la façade du bâtiment de la gare de Psirtskha.
Imaginez la période glorieuse d'une destination balnéaire prisée accueillant de nombreux touristes qui empruntent le train de banlieue de la gare de Psirtskha après s'être procurés un ticket dans les bâtiments de l'ancienne billetterie figurant sur ces images.
A sa construction en 1944, la gare portait le nom de Dasha mais la population abkhaze choisira en 1967 le nom de Psirtskha représentant le nom de la rivière afin de marquer le renouveau d'un territoire chargé d'histoire.
On observe une influence architecturale inspirée de l'architecture mongole sur la façade du bâtiment de la gare de Psirtskha.
Gare de nouvel Athos
Construite dans les années 1944, on reconnaît facilement la gare de Nouvel Athos, gare principale de la ville, grâce à ses colonnes néo-classiques.
Nouvel Athos était la capitale de la principauté abkhaze sur l'orbite de l'empire byzantin au début du XIe siècle.
Nouvel Athos était la capitale de la principauté abkhaze sur l'orbite de l'empire byzantin au début du XIe siècle.
Gare de Soukhoumi
La gare de la capitale d'Abkhazie, en service depuis 1940, était conçue pour accueillir jusqu'à 1 000 personnes.
Son imposante architecture néo-classique stalinienne ne laisse pas de marbre ; elle fut endommagée durant la guerre d'Abkhazie et ne reprit du mouvement qu’après 2004.
En 2014, apparaît le premier train Soukhoumi-Moscou.
La capitale prévoit de grands projets de réhabilitation à venir.
Son imposante architecture néo-classique stalinienne ne laisse pas de marbre ; elle fut endommagée durant la guerre d'Abkhazie et ne reprit du mouvement qu’après 2004.
En 2014, apparaît le premier train Soukhoumi-Moscou.
La capitale prévoit de grands projets de réhabilitation à venir.
Gare de Guma
Cette gare construite en 1940 est née sous le nom russe de “Baratov”, l’ancien poète Géorgien “Baratschvilli” lui offrira rapidement son nom avant que la ville décide de la renommer sous un nom Abkhaze , aujourd’hui appeler gare de “Guma”
Depuis la suspension du trafic ferroviaire de banlieue en 2010, cette gare a perdu son importance ferroviaire et n'est aujourd'hui plus fonctionnelle mais reste cela dit très convoitée par les touristes désirant photographier l'imposante bâtisse de ce lieu historique.
La capitale a aujourd'hui pour projet de créer un centre culturel pour les jeunes, qui demandera un investissement conséquent afin d'arriver à ses fins.
Depuis la suspension du trafic ferroviaire de banlieue en 2010, cette gare a perdu son importance ferroviaire et n'est aujourd'hui plus fonctionnelle mais reste cela dit très convoitée par les touristes désirant photographier l'imposante bâtisse de ce lieu historique.
La capitale a aujourd'hui pour projet de créer un centre culturel pour les jeunes, qui demandera un investissement conséquent afin d'arriver à ses fins.
Gare de Kelasuri
C'est l'une des gares la plus ancienne d'Abkhazie, connue par tous les habitants du territoire. Elle aurait été construite en 1935 avant de prendre du service en 1936 pour le transport des touristes à destination balnéaire sur la côte de la mer Noire.
Comme beaucoup de gares de son époque, elle fut presque totalement détruite durant la guerre d'Abkhazie par les bombardements d'obus. Les inscriptions géorgiennes se trouvant sur la façade de la bâtisse auraient elles aussi totalement disparues.
Comme beaucoup de gares de son époque, elle fut presque totalement détruite durant la guerre d'Abkhazie par les bombardements d'obus. Les inscriptions géorgiennes se trouvant sur la façade de la bâtisse auraient elles aussi totalement disparues.
Gare de Ochamchire
A l'abandon depuis les bombardements de la guerre d'Abkhazie, cette gare des années 1940 servait principalement de gare de transports de marchandises.
Gare de Tkvarcheli
Ravagée par les troupes géorgiennes pendant la guerre d'Abkhazie, la ville de Tkvarcheli se vit assiégée par la Géorgie pendant un an et demi. Ce fut l'une des villes les plus touchées du territoire.
La gare de Tkvarcheli ne transporte plus que des marchandises depuis 2008, laissant place à un état d'abandon conséquent sur une grande partie de la bâtisse. Elle n'est aujourd'hui utile que pour le transport de charbon jusqu'aux navires à Ochamchire.